Lorsqu’un enfant ou un nourrisson est atteint d’une bronchiolite, le recours à une kinésithérapie respiratoire est souvent nécessaire. La raison ? Le petit n’a pas les capacités d’évacuer les mucus qui s’accumulent dans les voies respiratoires et qui encombrent les bronches. Mais comment se déroule la séance ?
L’inflammation des parois des bronchioles entraine généralement une hypersécrétion du mucus dans les voies respiratoires. Ce qui engendre le plus souvent des fièvres intenses, un vomissement, une toux sèche, des gênes respiratoires et même l’aggravation de l’état de l’enfant. Dès que le diagnostic est confirmé, le médecin va prescrire 5 à 8 séances de kiné respiratoire, en général en l’espace de 24 heures. L’objectif de cette technique est d’évacuer les bronches de l’enfant afin qu’il retrouve l’appétit et que la respiration sifflante s’arrête.
Pendant la séance de kinésithérapie pour bébé, le masseur-kinésithérapeute peut être amené à réaliser différentes techniques de massages et de manipulations pour soulager l’enfant. N’ayez aucune crainte, les gestes ne sont pas douloureux. La procédure est simple :
La première étape consiste à laver soigneusement le nez du bébé à l’aide d’un sérum physiologique et d’une seringue. Ensuite, il va pratiquer différents massages sur l’abdomen du bébé pour faire remonter la sécrétion. Le bébé va par la suite tousser naturellement ou avec l’aide du praticien pour évacuer les mucus.
Remarque : Pendant la séance, le bébé va beaucoup pleurer. Et c’est tout à fait normal !
Selon l’état de santé de votre bébé, le praticien peut recourir à plusieurs méthodes telles que :