Quelles sont les pathologies traitées dans un cabinet de kinésithérapie ?

Publié le : 01 août 20184 mins de lecture

La kinésithérapie est une méthode de soin utilisée pour de nombreuses fins. Très appréciée dans le milieu médical, elle peut traiter plusieurs pathologies puisque les champs d’action sont très vastes : préparation physique, maladie de l’enfant et du nourrissons, maladie des personnes âgées…

La kinésithérapie pédiatrique et respiratoire

La kinésithérapie pédiatrique est destinée aux nourrissons et aux enfants. Elle sert à résoudre les retards et les anomalies liées au développement psychomoteur, les torticolis congénitaux, les infirmités motrices cérébrales, les malformations des pieds (pied talus, etc.), la plagiocéphalie et les traumatologies pédiatriques.

La kinésithérapie respiratoire est une technique qui consiste à désencombrer les voies respiratoires atteintes d’affections chez les nourrissons et les enfants. La bronchiolite est la maladie banale qui nécessite souvent l’aide d’un kinésithérapeute pour soigner les tout-petits.

La kinésithérapie rhumatologique et neurologique

La kinésithérapie rhumatologique agit sur les personnes souffrantes de rhumatisme. Les pathologies les plus courantes sont la lombalgie, la dorsalgie, la cervicalgie, la sciatique, l’arthrose, la capsulite rétractile, la névralgie cervicobrachiale et la tendinopathie de la coiffe

La kinésithérapie neurologique utilise plutôt des techniques particulières pour soigner l’hémiplégie, la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques, la para et la tétraplégie.

Remarque : La séance peut aussi pendre en main les pathologies du vieillissement qui engendrent le plus souvent des effets plus ou moins gênants dans le quotidien du patient.

La kinésithérapie sportive et orthotraumatiques

Dans cette catégorie, le kinésithérapeute va utiliser des méthodes spécifiques pour la rééducation. Les pathologies concernées sont :

  • la tendinite ou tendinopathie : c’est une pathologie atteignant le tendon. : les tendinopathies du tendon d’Achille, les tendinopathies du tendon rotulien, le syndrome de la bandelette iliotibiale… Pour une efficacité optimale, la rééducation doit être accompagnée d’une bonne hygiène de vie, d’une alimentation adaptée et d’une pratique du sport
  • l’entorse : quelle que soit la partie touchée (genou, poignet, etc.), le délai de reprise varie selon la gravité du problème
  • les déchirures et lesaccidents musculaires: une rééducation adaptée permettra au patient de retrouver sa capacité
  • la rupture des ligaments croisés du genou
  • la scoliose
  • les étirements musculaires pour préparer physiquement les sportifs
  • et la rééducation de l’épaule opérée pour éviter l’immobilisation du corps. La rééducation peut s’étaler jusqu’à 1 an

Quoi qu’il en soit, chaque patient est unique. Donc, il est essentiel d’adapter la rééducation en fonction du cas qui se présente. L’objectif ? Un rétablissement rapide et en toute sécurité ! Toutefois, la compétence des pratiquants est souvent mise en cause. La sorte, il convient de recourir à un cabinet kinésithérapie réputé et expérimenté.

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